Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Help me to shine

27 octobre 2013

En quête de perfection, Elle atteignit la

En quête de perfection,

Elle atteignit la déraison.

Peu à peu plaisir devint privation,

Et quand vint l'ultime saison,

Elle obtint sa damnation.

 

Quand les roses sont épines,

Que ton âme se débine,

Que ton coeur s'échine,

Prends garde chérubine,

Ne franchis pas la ligne.

 

Tes maniaqueries deviennent de trop,

Tes rêves au grand galop,

S'échappent à vélo.

Dévetissent les rameaux.

Les faux-semblants dans tes mots.

 

Personne ne la ratrappe,

Alors elle s'échappe.

On lui lâche la grappe,

c'est le moral que ça lui sappe.

Il n' y a qu'elle qui frappe.

 

Dans les vestiges de passé,

Elle cherche à oublier.

S'inventant un nouveau né,

Qu'elle ne sera jamais,

Mais qu'elle a choisi d'incarner.

 

L'amour elle n'y pense pas.

Elle croit que bonheur rime avec grabat.

Que le prestige lui suffira,

Alors que seule elle se rapiecera,

Peu à peu, elle l'espère, sa vie passera...

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
27 septembre 2013

En quête de perfection, L'idiote se rendit compte

En quête de perfection,

L'idiote se rendit compte qu'il n'est rien de moins imparfait,

Que la prétention.

Une fois ses cheveux défaits,

Sa peau sans lotion,

Son coeur sans méfaits,

Elle n'est plus sienne, elle a perdu la passion.

Elle se tait.

Elle habite dans ses chansons.

Elle cultive les regrets.

Elle se croit sans attention.

Elle ne perçoit tout simplement plus, ces regards muets.

Elle s'éloigne, creuse ses propres sillons,

Peu à peu, elle oublie comme c'était,

D'être humaine, de ne pas être l'exception,

De pleurer en été,

D'aimer sans déception,

D'avancer avec sincérité...

En revanche, elle apprend à prendre la mort comme juste sanction...

20 septembre 2013

Je me noie. On se noie tous. On croit voir la

Je me noie.

On se noie tous.

On croit voir la lumière.

On est qu'au début des ténèbres.

On se berce d'illusions.

On s'embourbe pour ne pas s'asphyxier.

On pleure pour ne pas crier.

On mord l'oreiller pour taire nos cauchemars.

On s'allonge sur un lit d'inconfort et on s'en accoutume.

On oublie peu à peu que tout n'est pas fatalité et qu'ensemble on pourrait faire changer les choses.

On préfère vivre seul que mourir à plusieurs (pour reprendre Arno).

On préfère se reposer sur des acquis de plus en plus diminués plutôt que d'en revendiquer de nouveaux.

La vérité : le monde est faineant. Egoïste et pourri jusqu'à la moëlle.

Plus personne ne cherche.

Tout le monde prétend avoir déjà trouvé.

Plus personne ne contredis.

Tout le monde se plit, se contredit, aqcuiesce et retourne sa veste pour le plus offrant.

Tous une bande de moutons obéissants.

Tous des esclaves en musolière. (pour citer Saez)

Moi, je me noie.

Je perds pied.

Tout tourne.

Je pense trop.

Ca m'épuise.

Je pense sans pouvoir.

Je me noie sans eau...

14 septembre 2013

End and down, Guilty and shy, Oldest feelings.

End and down,

Guilty and shy,

Oldest feelings.

Intelligent but helpless.

Star in the sky,

Terribly unnatainable,

Egoist !

 

Jealousy and hate,

A point in it ?

Lowest feelings.

Obnoxious love,

Under, against all odds.

Stupid but sorry,

End, be happy and have many children.

13 septembre 2013

Il est des matins, où tout est froid. Où vos

Il est des matins, où tout est froid.

Où vos lèvres se gercent quand votre coeur se contente de craquer.

Des matins, où les appels au secours ne parviennent qu'aux oreilles des sourds.

Des matins où seuls les douces mélodies réchauffent votre âme.

C'est en ces matins, que vous vous dites qu'un miracle ne serait pas de trop.

Un simple petit rayon de soleil dans votre journée.

Et je ne parle pas là, de météo...

Vous marchez.

Vous avancez à reculons.

Vous vous dites que rien ne pourra être pire qu'hier et vous marchez.

Marchez inlassablement.

Pensant jouer avec le temps, c'est le temps qui se joue de nous.

Le temps qui cadence nos pas.

Qui rythme nos erreurs.

Qui se choisit une vie à votre place.

Et pourtant...

Pour que chaque matin soit différent, il suffirait d'un petit rien.

Une lecture au coin du feu.

Un baiser, une caresse.

Un silence emplit de parole.

Un regard.

Une lueur d'espoir dans ce monde à feu et à sang.

Une épaule sur laquelle se reposer.

Partager ses peines.

Il est vrai, que nous sommes maîtres de notre destin, mais quand tout est déjà tracé, on n'efface pas tout pour recommencer.

En pire.

Je pense que personne ne peut prétendre avoir la vie dont il avait rêver, et pourtant il faut la vivre.

Ne pas la regarder passer.

Ne pas la saluer et la laisser s'en aller.

Il faut l'attraper.

L'épuiser jusqu'à son dernier souffle avant qu'elle n'ait raison de vous.

Personne ne peut le faire à votre place.

C'est à vous de décider.

De saisir votre chance.

Ou non.

De briller ou de subir.

Voilà exactement ce qu'il faut faire chaque matin : se convaincre que votre vie a un sens.

Se trouver une raison de se lever et de casser la baraque toute la journée.

Se sentir capable de dévorer le monde.

Ne pas se dire que tout est vain.

Faire de chaque jour, le souvenir d'une vie.

Pleurez.

Aimez.

Ressentez.

Trompez-vous.

Tombez pour remontez.

Tentez !

Parce que tout est possible.

Parce que la vie est bien tropcourte.

Parce qu'on a rien à perdre.

Publicité
Publicité
13 septembre 2013

Diaboliquement beau, Odieux et incertain.

Diaboliquement beau,

Odieux et incertain.

Retiens-moi, tu n'y comprends rien.

Invraisemblablement, j'y ai cru par défaut.

Arrives-tu à identifier amour et besoin ?

Ne crois pas qu'elle t'appartient.

 

Demain, elle sera dans d'autres bras,

Optera pour la popularité plutôt que toi.

Reviendras-tu vers moi ?

Innocemment, te laisserais-je le choix ?

As-tu penser que les sentiments s'inventent une fois,

Naissent puis meurent, quand on les voit.

 

Désormais, je m'en fiche.

Optimiste, je serre les lèvres,

Résiste à te pleurer,

Ignore les mots qu'on ne s'est pas dit,

Apprend à l'entendre glousser,

Ne pas en vouloir...

8 septembre 2013

Tu es cette chanson qui m’obsède. Tu es ces

Tu es cette chanson qui m’obsède.

Tu es ces larmes que je n’arrive plus à refouler.

Tu es cette lumière que j’ai laissé partir.

Je suis un poids en moins sur tes épaules.

 

Tu es mon plus grand regret.

Tu es ce que j’aurais voulu devenir, avant même d’avoir été.

Tu es ce pourquoi mon cœur manque d’oxygène.

Je suis ton fardeau.

 

Tu es ce que tu attendais que je sois.

Tu es tout ce que j’ai perdu.

Tu es mes plus belles ratures.

Je suis ton pire exposé.

 

Tu es cette image qui s’envole et que je ne peux rattraper.

Tu es la douleur d’un instant, le chagrin d’une absence.

Tu es la seule que j’ai aimé.

Je demeurais en cette déception.

 

 

 

 

 

8 septembre 2013

De chez lui, Il est parti, La tête embrumée, Le

De chez lui,

Il est parti,

La tête embrumée,

 Le cœur empli de désillusion.

 

Sûr de lui,

Il a pressenti,

Que dans d’autres bras, il allait se consoler,

De n’être plus qu’une passion.

 

Il coince son ami le plus fidèle dans le creux de ses tympans.

L’onde salutaire se répand.

Il pense, évidemment que ça lui suffira pour vivre cent ans.

Il se croit libéré, il n’est qu’inconscient.

 

Comme s’il percevait dans les fréquences une chose que personne n’entend,

Un feu s’éveille en lui, il crépite lentement,

Et tandis qu’il atteint le ciel insouciamment,

Il creuse sa tombe prématurément.

 

Soulé de mélodies et de mots,

Il succombe bientôt,

Ecrasé dans un dernier écho.

Il n’avait pas choisi de finir en héros.

 

 

 

8 septembre 2013

Peur, mal, envie, besoin. Crier, pleurer, mourir,

Peur, mal, envie, besoin.

Crier, pleurer, mourir, dormir.

 

L’aube agresse la nuit, menaçante.

La lune berce le soleil, triomphante.

 

Pauvre petite attend son heure,

Avec pour seul espoir de pouvoir crier sa peur.

Entre les avenues chics, le monde crève la dalle,

En silence comme pour pleurer le mal.

 

Des idées noires qui dévient,

Avec pour seul espoir de mourir d’envie.

Insomnies chacun dans son coin,

En silence, comme si dormir n’était plus un besoin.

 

Hiver, vers leur propre descente.

Eté, éternité de chaleur incandescente.

 

Unis dans le froid, ils se réchaufferont un jour le cœur,

Crier ne leur fera plus peur.

Repus d’amour, on ne les trouvera plus jamais sales,

Pleurer ne leur fera plus mal.

 

Ils auront le choix d’être en vie,

Mourir ne leur fera plus envie.

Ces étranglés dont on prendra soin,

Ne mourront plus dans le besoin.

 

Tout ça la petite le sait.

Crucifié par l’imparfait.

Elle voudrait changer le monde,

Se dire qu’il suffirait de tous entrer dans la ronde.

 

Elle sait qu’on ne naît pas tous égaux dans la misère,

Mais qu’on a tous cette lumière,

Qui se consume de l’intérieur,

Vers un monde meilleur.

 

 

8 septembre 2013

Minishort à paillette, Triste palette. Jolie

Minishort à paillette,

Triste palette.

Jolie girouette,

D'opérette.

 

Finis les salopettes,

Tu prends pour une vedette.

Tu fais la fête,

Tu trouves ça chouette.

 

Galipette, galipette,

Nage entre les dettes.

Vole des allumettes,

Fous-toi en plein la tête.

 

Injecte t’en toi tes pipettes,

En te disant que la vie est abjecte.

Allons faire la fête !

 

Galipette, galipette,

Nage entre les dettes.

Vole des allumettes,

Fous-toi en plein la tête.

 

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Help me to shine
  • Un jour, quand tout devient trop lourd à porter, lorsque que vous criez au secours sans que personne vous entendent et que vous n'avez plus la force de prétendre aller bien, vous vous mettez à écrire. Les mots soulagent tous les maux.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité