8 septembre 2013
De chez lui, Il est parti, La tête embrumée, Le
De chez lui,
Il est parti,
La tête embrumée,
Le cœur empli de désillusion.
Sûr de lui,
Il a pressenti,
Que dans d’autres bras, il allait se consoler,
De n’être plus qu’une passion.
Il coince son ami le plus fidèle dans le creux de ses tympans.
L’onde salutaire se répand.
Il pense, évidemment que ça lui suffira pour vivre cent ans.
Il se croit libéré, il n’est qu’inconscient.
Comme s’il percevait dans les fréquences une chose que personne n’entend,
Un feu s’éveille en lui, il crépite lentement,
Et tandis qu’il atteint le ciel insouciamment,
Il creuse sa tombe prématurément.
Soulé de mélodies et de mots,
Il succombe bientôt,
Ecrasé dans un dernier écho.
Il n’avait pas choisi de finir en héros.
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